333. Budapest, 1849 június 23. Kossuth utasítása Bem altábornagyhoz: felhatalmazza, hogy a jövőben a határokon túl, a román fejed…

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333.
Budapest, 1849 június 23.
Kossuth utasítása Bem altábornagyhoz: felhatalmazza, hogy a jövőben a határokon túl, a román fejedelemségek területén, a teljes megsemmisítésig üldözze a megvert ellenséget.
Le gouverneur de l’état hongrois
ŕ Monsieur Le Lieutenant-Général Bem!
Général!
Lorsque Vouis aviez battu les troupes autrichiennes et russes, qui envahissaient – contre tout droit international – la Transylvanie – et que Vous les aviez chassées en Valachie: la Sublime Porte cédant aux insinuations de l’internonce de l’Autriche, Vous fit – par l’intermediaire du Consul de France – la requisition de respecter la neutralité, de son territoire, en Vous abstenant de franchir les frontičres de la Valachie.*
Bem márc. 26-án küldött jelentésében terjesztette fel Kossuthhoz azt a levélváltást, amelyet ebben az ügyben a bukaresti francia konzullal folytatott. (Iktatva OHB 1849: 4066. sz. alatt, az iratok Hadtört. Lt. 1848/49-ik vegyes anyag 133. csomó.) Kossuth intézkedéseire l. Kossuth a Honv. Bizottmány élén, II. rész 782., 785. l.
Vous fîtes halte, et mîtes frein ŕ la fougue de nos combattans victorieux, qui auraient anéanti ces troupes ennemies en les poursuivant jusque dans leur refuge. Vous avez en outre, tout conformément aux instructions, demandées et reçues, assuré la Sublime Porte de bonnes intention, que le gouvernement de la Hongrie entrietent envers cette puissance, ajoutant que loin de méditer une démarche qui pourrait léser la neutralité d’une province, faisant partie de l’Empire ottoman, le gouvernement de la Hongrie désire sincérement d’entrer en relations amicales avec la Sublime Porte.
Vous ne mîtes ŕ cela qu’une seule condition, savoir: que la Porte observe elle męme, par respect pour les droits des gens, et pour l’humanité, ainsi que observée jusqu’ ŕ ce jour, au préjudice mme de notre victoire, et que par conséquence elle ne permette pas aux bandes des brigandes serbes ŕ faire des irruptions en Hongrie, qu’elle ne sofufre pas ces attroupement des forces ennemies sur ce męme territoire, dont la neutralité elle prétend nous faire respeccter, de novuelles invasions, nous contraignent ŕ garder les frontičres avec une force armée couteuse et finalement que selon les droits des gens, et la rčgle de la neutralité, – elle fasse désarmer les troupes autrichiennes, qui se refugient dans son territoire, et que leurs armes nous soient tramises.*
Bem máj. 17-én terjesztette fel Omer pasához intézett fenti tartalmú óvásának másolatát Kossuthhoz. (L. OHB 1849: 7277. sz. alatt.)
Malheuresement la Porte n’a pas jusqu’ŕ ce jour exécuté les conséquences pourtant si naturelles d’une neutralité, qu’elle était la premičre ŕ nous demander. Elle ragerde d’un oeil impassible les troupes autrichiennes battues et rechassées une seconde fois réorganiser sur son territoire, elle souffre, que les troupes russes préparent dans la Valachie une nouvelle invasion pour le Hongrie.
Général! La justice, et la sainteté de notre cause, Votre intrépidité, et la vaillance de notre brave armée me sont des garants sűres, que Vous batterez, que Vous écraserez les troupes ennemies osant faire une nouvelle invasion, que Vus les anéantirez sur le champs de bataille męme, de sorte, que toute fuite soit inutile. Si toute fois il en reste des débrits, qui s’avisent ŕ se retirer encore en Valachie, je vous autorise formellement ŕ faire les dispositions nécassaires pour étouffer le mal, qui se renouvelle sans cesse, dans sa source męme.
Si la Sublime Porte tarderait donc ŕ remplir les conditions naturelles du principe de non intervention, si malgré les déclarations faites ŕ cet égard le Divan se tiendrait passif, et laisserait faire l’ennemi, comme jusqu ŕ présent, et que celui ci ferait actuellement une nouvelle invasino du côté de la Valachie, ou de toute autre province appartenante ŕ l’Empire turc, Vous ętes autorisé en vertu de cet écrit, ŕ ne vous laisser plus arręter par aucune considération politique, mais non seulement ŕ poursuivre l’ennemi aprčs l’avoir battu jusque sur le territoire étragner, oů il se refugie sans qu’ętre desarmé ŕ le trouver lŕ, ou il veut se réorganiser, et ŕ le battre sur le terrain męme, ou on lui offre une hospitalité, contraire aux droits des Natinos, et aux usages d’une neutralité, prononcée par un état quelconque envers un autre; mais aussi si vos combinaisons stratégiques Vous ferait trouver le plan plus éligible de ne point Vous borner ŕ offrir bataille ŕ l’ennemi sur le territoire hongrois, mais de Vous proter Vous męme sur le territoire étranger, oů il a organisé son invasion, ŕ fin stratégiques Vous feront trouver nécessaire.
Agréez, Monsieur le Lieutenant-General, l’assurence de ma plus parfaite affection.
Pest, le 23 Juin 1849.
Comte Casimir Batthyány
ministre des affaires étrangéres
le gouverneur de l’état hongrois
Louis Kossuth.
S. k. fogalm. és ered. tiszt.
O. Lt. OHB 1849: 8536.
Kossuth fogalmazványában a »Si La sublime…« kezdetű utolsó szakasz helyett a következő van:
En vertu de cette autorisation vous poursuiverez non seulement l’ennemi fuyant mais vous irez le trouver et la battre lŕ oů il se réorganise, fűt–ce męme en Valachie, ou dans une province quelconque appartenant ŕ l’Empire Ottoman, – si la Sublime Porte tarderait de remplir les conditions naturelles du principe de non intervention.*
A jún. 22-én kelt fogalmazványon kétségtelenül az aznapi minisztertanács hajtotta végre ezt a változást.

 

 

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