432. Szeged, 1849 július 14. Kossuth megküldi Bemnek a román légió felállítására vonatkozó tervezetet és kéri, hogy tegyen meg mi…
432.
Szeged, 1849 július 14.
Kossuth megküldi Bemnek a román légió felállítására vonatkozó tervezetet és kéri, hogy tegyen meg mindent a benne foglaltak megvalósítására.
Szeged, 1849 július 14.
Kossuth megküldi Bemnek a román légió felállítására vonatkozó tervezetet és kéri, hogy tegyen meg mindent a benne foglaltak megvalósítására.
Mr. Balcesco et Bolliak, délégués des patriotes moldo-valaque m’ont fait la proposition dans l’acte ci-joint, de les autoriser ŕ former une légion roumaine qui combattrait sous notre drapeau nos ennemis communs. J’y ai souscrit de grand coeur, parce que je regarde la formation d’une telle légion comme une mesure sage et hautement politique tant au dehros que au dedans; étant le moyen le plus propre pour désarmer les préventions nationales repandues si soigneusement par nos ennemis au dehors, et au dedans en ce qu’elle doit de beaucoup faciliter la pacification des valaques nos compatriotes égarés. Mais ce quir rend l’effectuation accélerée de ce projet plus désirable encore, c’est que si les exigences politiques nous obligent ŕ faire passer une partie de notre armée au de lŕ des frontičres valaques, cette entrée – la légion valaque en tęte – ne pourrait point ętre regardée comme une invasion et la population entičre voyant ses compatriotes éclairés sous notre drapeau, nous recevra comme des frčres, des liberateurs.
J’ai donc accepté l’offre et souscrit l’acte en vertu duquel les susdits Mrs. Bolcesco et Bolliak sont autorisés ŕ former une légion roumaine sur des principes semblables ŕ ceux qui ont servi de base ŕ la formations des légions polonaises. italiennis et autres; quant aux conditions spécialisées dans l’acte ci-joint je m’en rapporte entičrement ŕ vous, Monsieur le Lieutenant Général. Vous étant sur les lieux et ayant la parfatie connaissance du pays, vous pourrez le mieux vous entendre avec ces messieurs.
J’ai en outre mandé ŕ Mr. le comissaire Boczko de pręter secour – en ce que cela le regarde – ŕ ces messieurs et de pourvoir ŕ leur besoins ŕ fin que l’effectuation de leur projet se fasse sans nul délai.*
A Boczkónak szóló utasítását l. később, 437/c. sz. alatt, 735. l.
Agréez, Monsieur le Lieutenant Général, l’assurance de ma plus parfaite considération.
Ered. fogalm. O. Lt. OHB 1849: 9312.
