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PIEERE VÁCZY: Le Justinus abrégé et le Notaire anonyme de Béla III. De bonne heure, la Hongrie était atteinte par le mouvement de la Renaissance du XIIe sičcle, presqu’au męme moment oů cette tendance fit ses premiers pas en France. Le premier ouvrage de l’historiographie hongroise, qui nous soit conservé sous le titre de Gesta Hungarorum (composé entre 1196 et 1203) est en męme temps le plus important monument de ce courant d’idée. L’auteur de cette chronique, ainsi que ses confrčres en France et en Angleterre, a caché son nom derričre un sigle („P. dictus magister”). Tout ce qu’on en sait avec certitude, c’est qu’il était notaire de Béla (III), roi de Hongrie. Étant donné la culture française de notre Anonyme, ainsi que son attitude spirituelle conforme ŕ l’esprit de la Renaissance du XIIe sičcle, il serait difficile de soutenir l’hypothčse, selon laquelle il aurait puisé directement dans le „Jus-tinus abrégé”, connu sous le nom d’Exordia Scythica. Or, cette compilation n’a été conservée que dans des manuscrits d’origine italienne, il est donc probable qu’elle avait été rédigée en Italie. Cependant, il y a męme deux manuscrits dans lesquels les Exordia Scythica figurent ŕ côté des modčles littéraires particuličrement utilisés par notre Anonyme. On y trouve par exemple l’histoire troyenne de Darčs le Phrygien. On en pourrait donc conclure que c’était en Italie et non pas en France que nbtre Anonyme a acquit sa culture littéraire. Il est clair, par conséquent, que la justesse de ces argumentations dépend de la solution d’un autre problčme qui doit ętre posé de la maničre suivante: le Notaire anonyme, auteur des Gesta Hungarorum, a-t-il connu directement le Justinus abrégé, ou seulement par l’intermédiaire d’une de ses sources principales, les Gssta Ungaro-rum du XIe sičcle, qui ne nous ont pas été conservés? Aprčs avoir établi un rapprochement entre les différents textes, l’auteur de notre étude finit par constater que notre Anonyme n’a jamais utilisé en original le Justinus abrégé. Tout ce qu’il doit ŕ ce dernier, il l’a puisé dans sa source principale, composée au XIe sičcle, sous le titre de Gesta Ungarorum. Ce n’est pas lui, mais le chroniqueur hongrois du XIe sičcle qui avait connu et utilisé le Justinus abrégé. On’ n’a donc aucune raison de révoquer en doute les études faites en France par notre Anonyme, ni męme le caractčre français de son érudition.
ÉMERIC SZENTPÉTERY: nous offre dans son étude quelques contributions ŕ la méthodologie des recherches sur l’origine et l’histoire de familles paysannes. Récemment des recherches sur l’origine et l’histoire de familles paysannes sont mises en cours en Hongrie aussi. Plusieurs études intéressantes ont parues jusqu’ici dans ce domaine, mais la méthodologie de l’histoire de familles paysannes différant sous bien de rapports de celle de l’histoire des familles nobles, ne s’est pas encore complément formée. Szentpétery nous fait connaître la méthode, qu’il a employée dans ces recherches sur l’origine et l’histoire de plus de 200 ans d’une famille de serfs habitants la grande propriété foncičre de Grassalkovich a Gödöllő. Ensuite, il expose la méthode de l’emploi des registers matricules ecclésiastiques et celle de l’applanissement des difficultés surgies ŕ cause des lacunes et des fausses données. L’auteur, dans ses études prochaines s’occupera encore de l’utilisation d’autres sortes de sources.
LOUIS ELEKES: La famille de Basaraba. L’étude des origines, de la vie d’État roumaine jette une nouvelle lumičre sur l’entrelacement de l’évolution historique des peuples Danubiens et, par cela, sur les rapports extręmement intéressants entre les grandes zones culturelles: l’Orient et l’Occident de l’Europe. De ce point de vue, il faut payer une attention toute spéciale aux relations de famille des premiers princes valaques, descendants directs de Basaraba le Grand.
Le pčre de Basaraba, Toqtä mir (dont le nom ne fut conservé qu’en une source hongroise et sous la forme latinisée „Thocomerius”) semble avoir été membre de la dynastie des Khans mongols de Kiptchak qui, dans la seconde moitié du XIIIe sičcle, ont exercé une profonde influence sur la vie politique des peuples avoisinants. Il s’établit en pays roumain vers la fin du sičcle, ce qui peut ętre considéré (ŕ l’analogie d’une tentative similaire, quoique mal issue, d’un autre chef mongol: Geke en Bulgarie) comme conséquence des luttes intestines éclatées entre le Khan et les adhérants du puissant prince Nuhai.
Basaraba, l’organisateur du premier État roumain et fondateur de la dynastie qui y aura régné pendant trois cents ans, s’accomoda déjŕ aux coutumes de sa nouvelle patrie. Embrassant le rite oriental il entra en relations amicaux et męme familiaux avec les chefs des peuples Sud-Slaves, surtout des Bulgares. Cependant, il épousa une hongroise, catholique, membre de la famille transylvaine Kökényes-Renold.
Leur fils, le voivode Nicolae Alexandrou, fondateur de l’église orthodoxe de la Valachie et qui. orthodoxe lui-męme, protégea les prętres Sud-Slaves dans son pays, ne demeura point insensible aux influences de la civilisation et de l’église occidentaux, sa deuxičme épouse étant une propagatrice fervante de la religion catholique. Une de leurs filles, femme du prince serbe Uroš V. se convertit ŕ la religion de sa mčre, pendant que l’autre, impératrice de la Bulgarie resta fidčle’ ŕ l’église orthodoxe. Une troisičme fille,.née de la premičre femme, orthodoxe, du voivode Nicolae Alexandrou, épousa la palatin de la Hongrie et fut convertie au catholicisme; elle élčvera ses enfants dans cette religion.
Tout ce qui vient d’ętre dit ne constitue qu’une des preuves en témoignage du thčse que les Roumains du XIVe sičcle, se trouvant au „carrefour” des influences différentes et męme antithétiques des grandes zones culturelles de l’Europe, essayčrent de balancer et de synthétiser ces influences. Vers la fin de ce sičcle, les relations de la dynastie valaque ”avec les familles catholiques deviennent plus rares, ce qui fait prévoir l’écher de la tentative d’équilibre et le triomphe final de la religion et de la civilisation orientaux.
BERNARD L. KUMOROVITZ: La „cartula sigillata” de l’époque du roi Coloman. Conformément ŕ la loi II du roii Coloman (1095–1116) c’est de vive voix ou par écrit qu’on peut faire les opérations de pręt entre chrétiens et juifs, selon qu’il s’agit d’un pręt équivalant ŕ 3 pensa ou ŕ une valeur plus grande. Dans le premier cas, la présence des témoins et la prise d’un gage (vadimonium) sont suffisantes, tandis que dans le second il est nécessaire de délivrer un écrit muni de sceau, afin que, en cas d’un procčs, non seulement les témoins, mais encore la charte et le sceau puissent attester la vérité. Par contre, lorsqu’il s’agit d’achat et de vente d’effets mobiliers, la loi exige un écrit muni de sceau, dans tous les cas.
Jusqu’ŕ présent, les spécialistes de la diplomatique hongroise, étant donné qu’aucune charte de ce genre ne nous soit conservée, ont adopté un point de vue sceptique vis-ŕ-vis de la loi en question. L’auteur de notre article réussit ŕ démontrer que c’est d’aprčs une charte du comte Martin qu’un des passages de son testament (vers 1140) avait été rédigé, car la structure de ce passage qui désigne męme le nom de celui qui l’avait mis en écrit, respecte entičrement la prescription de la loi en question.
L’auteur démontre, en outre, qu’au point de vue juridique le roi Coloman n’a fait que développer les dispositions prises ŕ l’époque de saint Ladislas, tandis qu’au point de vue diplomatique, il a procédé ŕ faire de la „notice” (type occidental en forme de notes) connue et utilisée ŕ cette époque par les Hongrois, la forme légale des opérations commerciales. La forme ainsi obtenue a servi en męme temps de preuve. L’introduction de cette nouveauté a été nécessitée par l’essor rapide de la vie commerciale hongroise de la fin du XIe et du début du XIIe sičcle. Quoique son usage n’ait qu’un caractčre transitoire, la cartula sigillata représente une étape trčs importante de l’évolution de l’usage de l’écriture dans la vie juridique hongroise.

 

 

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